dialogue guitare patate

« Mais M’sieur l’Di­recteur, elles par­lent vraiment!

-Je ne vous crois pas! s’ex­cla­ma le directeur. J’en ai assez des gens comme vous ici. »

Et il le pous­sa hors de la roulotte. Le chem­ineau par­tit. mais quand le directeur se retour­na, il vit quelque chose d’extraordinaire.

« Le chem­ineau est enfin par­ti! dit la guitare.

-On peut enfin par­ler! » répon­dit alors la patate.

Et elles con­tin­uèrent à se par­ler de leur vie.

« C’é­tait donc vrai! s’écria le directeur. Vous pou­vez parler!

-Mais bien sûr que oui! s’écrièrent les objets.

-Voulez-vous faire par­tie de mon cirque ? deman­da le directeur.

-Bien sûr! » dit la patate, et c’est ce qu’ils firent.

 

Dialogue patate-guitare

« Enfin nous sommes toutes seules ! dit la patate.

- Je com­mençais à en avoir marre, répli­qua la guitare.

- Ah, c’est bien vrai, vous par­lez ! » ajou­ta le directeur émerveillé.

Puis, per­son­ne ne répondit.

« Ça ne sert à rien de vous cacher. Je vous ai entendues !

- Ok, bon c’est vrai et alors, répon­dit la patate.

- Puisque vous pou­vez par­ler, je vais vous pro­pos­er un métier.

- Lequel ? Moi ça ne m’in­téresse pas vrai­ment! dit la guitare.

- Tra­vailler dans mon cirque.

- Nous accep­tons à une seule con­di­tion: c’est de recevoir de l’ar­gent en échange.

- D’ac­cord! », con­clue le directeur d’un air mécontent.

Patate, guitare et directeur corrigé

« C’est bon, il est par­ti? deman­da la patate à la guitare.

- Oui, on aurait dû être plus discrètes.

- Quoi! Vous par­lez vrai­ment? s’é­ton­na le directeur.

- N‑non, c’est une hal­lu­ci­na­tion! répon­dit vive­ment la patate.

- D’ac­cord, alors ça ne te dérange si je te mange? ques­tion­na le directeur en provoquant.

- Si ça me dérange! protes­ta la patate.

- Alors vous par­lez vraiment!

- Oui et alors? deman­da la guitare.

- Et bien… Je pour­rais me faire de l’ar­gent et vous seriez célèbres dans le monde entier. Je pro­pose de vous engager, êtes-vous d’accord?

- Pourquoi pas, » accep­tèrent la gui­tare et la patate.

Dialogue entre la patate et la guitare

Une fois sor­ti, il claqua la porte et, là, la patate puis la gui­tare com­mencèrent à dia­loguer croy­ant que le directeur était parti.

« C’est bon, il est par­ti ? chu­cho­ta la patate.

-Je crois bien qu’il est par­ti, dit la guitare.

-Il a vrai­ment cru qu’on allait par­ler devant des gens ?

-Il faut cacher notre par­tic­u­lar­ité, car nous ne sommes pas communes.

-Oh ! Regarde, il y a le directeur ! dit la patate.

-Mais, tiens ? Elles par­lent, s’ex­cla­ma le directeur.

-Chut ! Plus un bruit, chu­cho­ta la guitare.

-Il faut organ­is­er un spec­ta­cle, ça serait super, dit le directeur.

-Oh non, pas un spec­ta­cle ! » soupirèrent les deux amies.

Le directeur prit la patate et la gui­tare puis alla annon­cer ce phénomène à tout le cirque.

La patate et la guitare ( fait avec Dina )

­Une fois sor­ti, il claqua la porte et, là, la patate et la gui­tare com­mencèrent à par­ler croy­ant que le directeur était aus­si parti :

« C’est bon, ils sont par­tis ? chu­cho­ta la patate.

-Je crois bien, répon­dit la guitare.

-Il a vrai­ment cru que nous allions par­ler devant d’autres per­son­nes ? deman­da la patate.

- Sûre­ment, mais il faut cacher notre par­tic­u­lar­ité, répon­dit la guitare.

-Oh ! Regarde, il y a quelqu’un ! cria la patate.

-Quoi ! Vous par­lez ? Il avait donc rai­son, s’écria le directeur surpris.

-Mince, il nous a décou­verts ! dit la patate déçue.

-Il faut organ­is­er un spec­ta­cle et ne vous inquiétez pas, vous aurez une récom­pense, s’exclama le directeur heureux.

-Je sup­pose que nous n’avons pas vrai­ment le choix et si il y a une récom­pense, pourquoi pas, » dit la guitare.

Le directeur sor­tit, accom­pa­g­né de la patate et de la gui­tare, pour les présen­ter aux autres mem­bres du cirque.

L’Offre

Le vagabond était à peine sor­ti que la gui­tare lança :

« Pen­sait-il vrai­ment qu’on allait parler ?

- Il s’est mis le doigt dans l’oeil ! »

Les deux ne le savaient pas, mais le directeur du cirque était juste à côté. Sur­pris, il s’exclama :

« Il avait rai­son ce vieux fou ! Bon, je vous ai enten­dus, arrêtez de vous cacher », dit bruyam­ment le directeur.

Silence.

« J’ai une offre pour vous, avec de la valeur, lança-t-il.

-Quoi ?

- Mais t’es idiote ! », cria la guitare.

- Voilà mon offre, je vous loge et nour­ris si vous mangez bien sûr, mais vous me promet­tez de jouer un rôle dans mon cirque chaque semaine.

La patate et la gui­tare se dis­cutèrent pour con­naître leur futur:

« Moi, je dis oui, car au froid du ter­rain vague mes cordes s’usent.

-Je te suis ! » s’ex­cla­ma la patate.

Les deux accep­tèrent et com­mencèrent dès demain.

La patate et la guitare

Le chem­ineau était sor­ti en oubliant la patate et la gui­tare sur le bureau du directeur :

« C’qu’il est gon­flant ce chem­ineau ! dit  la patate.

-  Mais ça c’est sûr ! Il aurait pu nous prévenir quand il nous a emmenées ici ! Et le directeur, il n’est pas très sym­pa non plus.

- C’est vrai ça ! J’au­rais pu m’ha­biller plus correctement. »

Le directeur s’ar­rê­ta net. Il obser­vait les deux amies dis­cuter comme si de rien n’était :

« Mais, attends gui­tare, chu­cho­ta la patate, le dir­lo, il est tou­jours là… Ne bouge plus ! Qu’est-ce qu..

- Atten­dez, vous par­lez ?? Mais c’est… c’est impos­si­ble, dit le directeur en se per­dant dans ses mots.

- D’ac­cord, euh oui, nous par­lons et oui, c’est bizarre. Et euh patate si main­tenant on ren­tre, et vite ? demande la gui­tare de façon très stressée.

- Mais j’ai une propo­si­tion à vous faire ! annonça le directeur. Je veux que vous fassiez par­tie de mon spec­ta­cle. En échange, je vous offrirai ce que vous voulez !

- Mmh, je ne sais pas, dit la guitare.

- Je suis toute ouïe, moi ! J’adore les cos­tumes de cirque, s’ex­cla­ma la patate.

- Alors chère, euh… gui­tare, tu es d’ac­cord ? bafouil­la le directeur.

- Bon, pourquoi pas ! Mais juste parce que je ne veux pas être séparée de ma meilleure amie la patate. »

Alors, le directeur engagea les deux amies. Ils firent beau­coup de spec­ta­cles et ce fut un grand suc­cès. Le chem­ineau voulut repren­dre les deux objets, mais il fut arrêté par la police pour kidnapping.

Une patate et une guitare

Alors le chem­ineau sor­tit de la roulotte en oubliant la fameuse patate et la gui­tare. Les deux amies étaient très fières de leur coup. Elles se mirent à par­ler sans se ren­dre compte de la présence du directeur :

 » Hi hi hi, on l’a bien eu ce chem­ineau, ricana la patate.

- Nous sommes si douées, pouf­fa la guitare.

- Mais… mais… bégaya le directeur qui était devenu blanc comme un linge . Vous par­lez vraiment ?!

- Oui, répon­dit la patate d’un ton blasé. C’est incroy­able n’est-ce pas ?

- Oui, mur­mu­ra le directeur. C’est incroy­able. Telle­ment incroy­able, que j’aimerais vous engager toutes les deux.

- Va-t-on devenir célèbres ? ques­tion­na l’in­stru­ment de musique.

- Mais bien sûr ! s’écria le chef. Tout le monde ne par­lera que de vous. Vous serez mon­di­ale­ment con­nues. Alors, êtes-vous d’accord ?

- OUI ! » hurlèrent le légume et la guitare.

Depuis ce jour, on ne par­la plus que d’une pomme de terre qui racon­tait des blagues avec une guitare.

Fin du dialogue entre la patate, la guitare et le directeur

À con­trecœur, le chem­ineau sor­tit de la roulotte. Le directeur, lui, res­ta assis, à réfléchir au con­tenu de son prochain numéro. Pen­dant ce temps, la patate et la gui­tare qui ne sem­blaient pas s’apercevoir de la présence de celui-ci, com­mencèrent à discuter:
« Hi hi hi! Je crois qu’on l’a bien eu! se moqua la patate.
— Ça lui appren­dra à nous kid­nap­per », répon­dit son amie.
Le directeur, ayant tout enten­du, pâlit d’un seul coup.
« Alors…v‑vous…parlez vrai­ment…?! » bafouil­la-t-il. Les deux amies se turent pen­dant plusieurs sec­on­des, puis, com­prenant que c’é­tait trop tard, la patate parla:
« Ben oui… Ça te pose un problème? »
L’homme fail­lit tomber de sa chaise, mais il se reprit et répondit:
« Oh non! Au con­traire, je trou­ve ça génial!
— Ah bon…? dit la patate, sceptique.
— Mais oui, bien sûr! Et d’ailleurs, j’aimerais vous pro­pos­er un rôle dans mon prochain numéro! con­tin­ua le directeur.
— Euh, je ne crois pas que… com­mença la patate.
— Si, si, si, moi je trou­ve que c’est une très bonne idée! l’in­ter­rompit la guitare.
— Alors c’est décidé. Vous êtes les nou­velles actri­ces prin­ci­pales de mon show! s’ex­cla­ma le directeur.
— Pas si vite! le cal­ma la patate. J’ac­cepte… à une condition.
— Laque­lle? deman­da l’homme, anxieux.
— Eh bien, après chaque représen­ta­tion, vous nous don­ner­iez un salaire raisonnable, dont nous aurons dis­cuté le mon­tant ensem­ble. » pro­posa la patate en jetant un regard à son amie qui hocha la tête. Le directeur réflé­chit pen­dant plusieurs sec­on­des, puis répondit:
« C’est d’ac­cord! Nous nous ver­rons dans une semaine pour les répétitions.
— OK, au revoir! » répondirent en cœur les deux amies en bondis­sant hors de la roulotte.

dialogue — patate + guitare

Lorsque le chem­ineau eu fer­mé la porte, le directeur enten­dit un chu­chote­ment venant de son bureau. C’é­tait la gui­tare qui s’exprimait :
 » C’est bon ? Tu as fini de boud­er là ? C’é­tait pas si grave en plus…

- Tu rigoles, j’e­spère ? J’ai un trou sur le côté à cause de toi et tu trou­ves ça « pas si grave » ! lui répon­dit la patate.

- Oui, bon, ok, tu as un trou, mais..

- Chu­u­u­u­ut ! Tais-toi et retourne-toi ! l’in­ter­rompit la patate.

- Alors, vous, vous par­lez réelle­ment ? bégaya le directeur.

- Alors euh, non, ce n’est pas vrai­ment ça…c’est… com­mença la guitare.

- Cela ne sert pas à grand-chose de nier… ter­mi­na son amie.

- Et bien, je suis extrême­ment éton­né ! Mais je suis peut-être soûl alors… se deman­da douce­ment l’homme en se frot­tant les yeux.

- Non ! Vous ne l’êtes pas ! Bon, changeons de sujet. Auriez-vous un tra­vail à me pro­pos­er ? dit la guitare.

- Oh, et pour moi aus­si, s’il vous plaît. Il faut que je trou­ve de quoi acheter un cadeau à ma tante d’i­ci peu. expli­qua la patate avec un petit sourire.

- Lais­sez-moi réfléchir un instant… oui, nous pou­vons nous arranger pour que vous ayez un numéro à jouer dans mon spec­ta­cle de cirque, si vous le désirez, pro­posa le grand homme à nos deux amies.

- Ce serait avec un immense plaisir ! s’ex­cla­ma notre guitare.

- Oui, pourquoi pas. Cela peut être une bonne idée, » répon­dit douce­ment la patate.

Et finale­ment, nos deux amies jouèrent la par­tie du spec­ta­cle la plus atten­due par le pub­lic et les trois per­son­nages dev­in­rent de très bons amis.